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Le test de l’Alouette® pour identifier la dyslexie

Élaboré par un psychologue scolaire en 1963, le test de l’Alouette® permet d’évaluer la performance d’une lecture à voix haute d’un texte, afin de détecter des difficultés comme la dyslexie. Pratiqué pour les enfants de 6 à 16 ans, il a également été validé pour les jeunes adultes depuis 2018. Présentation de ce test, qui figure dans les bilans orthophoniques testant le comportement de lecture.

La dyslexie peut être évoquée à l’issue de ce test, si l’âge lexique est inférieur de 18 mois à l’âge réel des enfants soumis à cet exercice. À noter qu’un nouvel étalonnage a été réalisé en 2005 pour un public de 6 à 16 ans.

Associé à des tests évaluant les compétences reliées à la lecture et la compréhension écrite, il permet désormais d’identifier et de confirmer la présence d’un trouble durable chez l’individu testé.

Si vous avez des soupçons sur vos propres performances de lecture ou chez votre enfant, n’hésitez pas à en discuter avec un de nos orthophonistes !

Le contenu du test de l’Alouette®

Construit par le psychologue scolaire Pierre Lefavrais, le texte contient 265 mots qui sont, pour la plupart, inconnus des jeunes lecteurs, tout en étant très proches de mots fréquents, à l’image de « hirondeau », proche d’hirondelle. Il est composé de structures de phrases caractéristiques du français, avec des tournures syntaxiques élaborées, afin que l’enfant ne puisse pas deviner les mots par leur contexte. Par exemple, le texte mentionne « dans la moire de l’eau danse un écueil ».

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Les objectifs du test de l’Alouette®

Les résultats du test de l’Alouette® sont retranscrits sur un tableau, qui reprend le nombre de mots lus dans le temps imparti, ainsi que le nombre d’erreurs et qui le compare au score attendu par un individu au même âge lexique et au même niveau scolaire.

Indicateur de performance de lecture à voix haute, le test de l’Alouette® permet au professionnel d’évaluer : La vitesse de lecture ou fluidité : mesure de la rapidité d’un individu à lire à haute voix, tout en préservant la compréhension ; La précision : mesure du nombre de mots correctement lus ; La compréhension : mesure possible de la compréhension du texte par l’ajout de questions posées à l’individu à la fin.

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Judith Godrecht

Il existe plusieurs types de dyspraxies, susceptibles de se cumuler et d’être plus ou moins prononcés. Conjugué à des troubles neuro-visuels, l’enfant peinera à fixer son regard ; si son trouble affecte la sphère oro-faciale, il peinera à bien articuler et accusera des retards de langage, etc.

6 commentaires

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Monique Bellucie Répondre

Longtemps réduite à une grande maladresse, la dyspraxie soulève des difficultés dans la planification et la réalisation des gestes du quotidien – à savoir, s’habiller, se laver, manger, découper, etc. Ce trouble durable toucherait environ 6 % des enfants scolarisés, soit en moyenne un enfant par classe.

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Frédéric Pool Répondre

Il existe plusieurs types de dyspraxies, susceptibles de se cumuler et d’être plus ou moins prononcés. Conjugué à des troubles neuro-visuels, l’enfant peinera à fixer son regard ; si son trouble affecte la sphère oro-faciale, il peinera à bien articuler et accusera des retards de langage, etc.

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Lys Parmetier Répondre

Mais la dyspraxie peut aussi être associée à d’autres troubles de l’apprentissage : par exemple, à cause de sa mauvaise structuration de l’espace et de son mauvais repérage spatial, l’enfant pourra être dyscalculique. Ainsi, les mathématiques, la géométrie, mais aussi la lecture et l’orthographe peuvent lui poser des problèmes.

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Marie Leburot Répondre

Mais, quelle que soit la situation, un enfant dyspraxique est forcément « multi-dys », car il est systématiquement dysgraphique, incapable d’accélérer son geste d’écriture, qui devient souvent illisible, chaotique et désordonné.

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Cédric Bonnet Répondre

La dysgraphie affecte, quant à elle, l’acquisition et l’exécution de l’écriture. Ce geste est une activité de motricité fine, extrêmement complexe, qui s’acquiert au fil des années. Mais au-delà du geste, il faut également avoir des capacités d’organisation spatiales, pour l’orientation des traits, la taille des caractères, le retour à la ligne, etc. En d’autres termes, l’écriture est une praxie visuo-constructive, associant le tracé et les repères spatiaux. Voilà pourquoi un enfant dyspraxique sera toujours dysgraphique, mais l’inverse n’est pas vrai.

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Mounir Belach Répondre

À son entrée en CP, l’enfant apprend les normes de la calligraphie : le stade pré-calligraphique réclame 2 à 4 ans pour parvenir à maîtriser son geste et atteindre le stade suivant, dans lequel l’écriture se lie, s’assouplit et devient plus régulière. Un enfant dysgraphique ne franchit jamais cette étape.

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